De nombreux facteurs influencent la détermination d’un choix vestimentaire spécifique comme étant éthique ou moralement acceptable. Ils comprennent : l’impact environnemental… Read More
De nombreux facteurs influencent la détermination d’un choix vestimentaire spécifique comme étant éthique ou moralement acceptable. Ils comprennent : l’impact environnemental de la production des matières premières, de la fabrication et de l’élimination ultérieure du produit ; les conditions de travail des personnes impliquées dans toutes les phases de la production ; et la distribution des bénéfices (par exemple, « le commerce équitable »).
Dans le cas de la fourrure et d’autres produits d’origine animale, il y a encore d’autres considérations. Alors que les sondages d’opinion publique ont confirmé à plusieurs reprises qu’environ 80 % des nord-américains croient que porter de la fourrure est « une question de choix personnel », les recherches ont également démontré que, pour que l’utilisation des animaux soit considérée comme éthique ou moralement acceptable, les quatre critères suivants doivent être respectés :
Utilisation durable : La survie de l’espèce ne doit pas être menacée ;
Bien-être animal : Aucune douleur inutile ou cruauté ne doit être infligée ;
Utilisation importante : Les animaux ne doivent pas être tués à des fins frivoles ;
Gaspillage minimal : La totalité de l’animal doit si possible être utilisée.
Pour savoir comment l’industrie de la fourrure nord-américaine satisfait les quatre critères requis pour déterminer l’utilisation éthique des animaux, veuillez lire l’article de notre blogue : Why Fur Is The Ethical Clothing Choice (en anglais)
La production et la teinture de n’importe quelle matière vestimentaire doivent être strictement réglementées pour protéger le consommateur et l’environnement. … Read More
La production et la teinture de n'importe quelle matière vestimentaire doivent être strictement réglementées pour protéger le consommateur et l'environnement. Le tannage de la fourrure et les apprêts visent toutefois à préserver les poils et les follicules de la fourrure plutôt qu’à les détacher de la peau, comme c’est le cas dans le tannage du cuir. Les principaux produits employés sont les sels d'alun, incluant le sulfate d'aluminium. Ce sont des produits chimiques tout à fait bénins, car ils doivent l’être afin de protéger la fourrure. Les sels d’alun ont été utilisés depuis des siècles pour la purification de l'eau, pour réduire le pH du terreau à jardin et pour des usages médicinaux. Le sulfate d'aluminium est l'ingrédient actif contenu dans bien de produits anti-transpirant ; il est utilisé dans les crayons styptiques pour arrêter le saignement lors du rasage et pour soulager les douleurs de piqûres d'insectes. On utilise aussi le sel de table ordinaire (CCNI), de la lanoline et d'autres ingrédients naturels.
La fourrure est une matière naturelle, organique et, comme tous ces types de matières, elle se désagrège rapidement et se… Read More
La fourrure est une matière naturelle, organique et, comme tous ces types de matières, elle se désagrège rapidement et se biodégrade à moins que des mesures préventives ne soient pas prises. Pour prolonger la vie des vêtements en fourrure, les peaux subissent tout d’abord un processus spécial d’apprêtage appelé « tannage». Ce processus protège les follicules des poils tout en préservant la peau et la rend moins susceptible de se désintégrer, donc plus durable.
Cependant, le tannage ne peut empêcher entièrement la détérioration de la fourrure; éventuellement elle séchera et deviendra cassante. Mais lorsque le vêtement est correctement entretenu la biodégradation peut prendre plusieurs dizaines d’années.
À l’instar de toutes les autres matières organiques, la fourrure finit par se biodégrader et pourra même être compostée pour enrichir le terre de votre jardin. À fin de démontrer cela et de comparer le taux de dégradation de la fourrure naturelle avec celui de la fausse fourrure (qui est fabriquée à base de pétrole), Truth About Fur a fait l’expérience d’enterrer des échantillons des deux types de peaux pour vérifier leur vitesse de dégradation. Les résultats ont été concluants : après un an, la vraie fourrure s’était presque entièrement biodégradée tandis que la fausse fourrure était restée intacte.